Pour détendre mon esprit et les tensions de mon métier, mais aussi par pur plaisir, je lis de la S.F.
Pas très rationnel, quoi que…
En tout cas au détour d’un livre, un auteur US. Floride plus précisément, prend prétexte de la S.F. Pour imaginer le futur proche, 2060 ! Sa vision est édifiante, mais pas du tout irréaliste. Je vous donne les coordonnées du livre en bas de texte.
Aussi j’aimerai partager avec vous une vision prospective de notre territoire à l’aune du réchauffement climatique, de la crise mondiale, de l’évolution de notre population,… Bien entendu ce n’est qu’une vision parcellaire, peu intelligente des choses scientifiques et écologiques, mais justement, corrigez-moi, enrichissez-moi.
Encore une chose, cet article sera rédigé au fil de l’eau ou de l’encre (vous savez ce truc qu’on mettait dans les stylos quand on écrivait à la main au début du siècle).
Une manière originale d’écrire, une manière web.
1- transport
Je sors de 4 jours de réunion. J’ai pris l’avion, le train, les transports en commun, un tramway,..
Mon empreinte carbone est majeure, c’est certain. Oui le contact direct, des personnes, physiquement, est important. Mais le même temps en vidéo conférence aurait été moins coûteux et plus économe. Nous étions plus de 250 qui ont convergé vers une point unique. Celui-ci aurait pu migrer vers chacun d’entre nous via le net. Mais les serveurs et autres réseaux n’auraient ils pas usé autant d’énergie ?
La question vaut d’être posée, car dans les prochaines années, le coût direct du prix du billet d’avion, sera du fait de la rareté des carburants, totalement prohibitif pour les entreprises et la grande majorité d’entre nous.
Dès lors, allons nous cesser de communiqué ? Certes non !
Mais nous devons changer de paradigme : le déplacement doit devenir l’exception; la vidéo conférence, la norme.
Au quotidien, la proximité devrait bénéficier d’un bilan carbone favorable aux grandes surfaces. Les taxes qui naîtront de ce fait modifieront les prix des produits en faisant peser sur les gros vaisseaux de la grande distribution le poids de leur pollution directe et indirecte.
L’automobile.
Clé de la croissance industrielle dans certains pays développés, et pourtant sa fin est proche selon certains augures. Certainement son utilisation quotidienne, individuelle et massive, est elle finie ! En fait les constructeurs sont en train de réinventer le moyen de transport. Et ce n’est pas le changement de carburant qui bouleversera le marché mais l’utilisation que nous ferons de l’auto. Elle sera sans doute louée, stocké dans des silos, non personnalisé.
Pour moi qui aime le design automobile, je suis déjà triste et résigné.
Nos politiques ont ils une vision de nos transports ? Force est de constater que non ! Alors qu’une politique volontariste qui ferait la part belle à la voiture collective ferait de notre territoire un champ d’expérience et d’attrait. En plus avons nous le choix hors de l’arrêt du tout auto ? L’île n’est pas extensible.
2- nos élites.
Depuis que nos partis politiques au pouvoir sont des entités sans franchise nationale, les ministères et les humains de pouvoir ne peuvent pas être des émanations de nos PPM ou autre MIM à fortiori… Un PS confidentiel, une UMP rikiki, les portes d’accès directes au pouvoir central nous sont donc fermées. La preuve ? Aucun Martiniquais dans le gouvernement et très peu dans les ministères. C’est la rançon de notre volonté politique. Et pour longtemps encore…
Bonne ou mauvaise chose? Le débat est ouvert, mais il est évident que notre avenir se fera loin du pouvoir central et sans son aide.
Le sujet vaut la peine d’être évoqué car demain est fait de notre capacité à influer sur le pouvoir aujourd’hui. Cela signifie t’il que la marche vers l’autonomie est de ce fait inéluctable? Je pense que oui, car nos élites ont fait un choix qui engage notre capacité d’influence. Rendez-vous en 2014 et dans 50 ans : de la collectivité de Martinique à La Martinique autonome, peut être plus, il n’y a qu’un pas !
À+ adtaleur.